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Mal aux oreilles, a t-il les oreillons ?

Mal aux oreilles, a t-il les oreillons ?Les oreillons font partie des maladies contagieuses. Il y a la vaccination mais, lorsqu'elle n’a pas encore été réalisée, nul n’est à l’abri d'attraper les oreillons. Le docteur Edwige Antier nous éclaire sur les oreillons.

PsychoEnfants : Comment attrape-t-on les oreillons ?
Edwige Antier : Ce virus se transmet par des gouttelettes salivaires. La transmission est à son apogée la semaine qui précède et celle qui suit l’apparition des premiers symptômes. Mais heureusement aujourd’hui avec la vaccination généralisée par le ROR les oreillons se raréfient. De plus, on ne peut les attraper qu’une fois dans sa vie !

PE : Quels sont les symptômes des oreillons ?
E.A : Il y a une période d’incubation de trois semaines. Puis, les glandes parotides situées sous les oreilles se gonflent. On a l’impression que l’enfant a une grosse tête en forme de poire. Sa fièvre atteint à peu près les 38°C et il devient grognon. Les oreillons disparaissent au bout de dix jours.

PE : Quels sont les risques quand on a les oreillons ?
E.A : En général cette maladie guérit bien et il n’y a pas de problème particulier. Mais il arrive tout de même qu’il y ait des complications : méningite ou encéphalite si l’infection touche le système nerveux, surdité si le nerf auditif est sévèrement touché...

PE : Suite aux oreillons, on évoque parfois une possible stérilité…
E.A: C’est très rare. Lorsque les oreillons surviennent après la puberté, et si l’inflammation atteint les deux glandes testiculaires, il peut alors y avoir stérilité. Le patient a alors de fortes douleurs abdominales et une température élevée.

PE : Quels traitements sont préconisés pour soigner les oreillons ?
E.A : La vaccination avant toute chose ! Mais si la maladie est là, il faut bien sûr consulter son médecin qui prescrira des antalgiques et des antipyrétiques dans le cas d’oreillons classiques où les seules glandes parotides sont concernées. Si l’infection gagne les testicules, il administrera des anti-inflammatoires non-stéroïdiens et le port d’un suspensoir. Et enfin, en cas d’atteinte du système nerveux, des anti-inflammatoires non-stéroïdiens et parfois aussi des antalgiques.

À lire
Élever mon enfant aujourd’hui, Edwige Antier, Robert Laffont.

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