Les conséquences psychologiques de l’excision
L'excision est une mutilation génitale féminine qui consiste en une ablation du gland du clitoris, souvent associée à une ablation d'une partie des petites lèvres de la vulve. Dans certaines ethnies, on y ajoute une infibulation, sorte de couture des deux berges de la vulve entre elles, qui a pour conséquence de rétrécir l'entrée du vagin… Cette mutilation a des conséquences physiques importantes, mais aussi psychologiques. Celles décrites ici ne sont pas le fait de toutes les femmes car chacune réagit à sa manière. Mais il s'agit de conséquences fréquentes. La première conséquence, quand l'excision se produit à un âge supérieur à 5 ans, âge auquel les souvenirs sont stockés dans la mémoire, c'est la perte de confiance dans l'entourage, le plus souvent dans la mère. Ainsi le formule une jeune femme ayant été excisée : « Le pire, ce n'est pas la douleur, c'est de savoir que ma mère m'a menti, m'a trompée. Elle me disait qu'on allait à une fête, rendre visite à une tante. Je n'ai jamais pu lui faire confiance depuis. » Une autre conséquence de l'excision est la mémoire de la douleur à cet endroit du corps qui entraîne une peur, voire une phobie du contact au niveau de la vulve. L'appréhension à l'idée d'imaginer un contact suffit parfois à entraîner une douleur. De ce fait, un nombre important de femmes excisées souffrent de vaginisme, l'impossibilité de pouvoir supporter une pénétration sexuelle, même quand leur anatomie le permettrait. Le souvenir de la douleur physique est si présent qu'il entraîne une augmentation importante de l'anxiété à la moindre approche et une contraction réflexe des muscles du périnée qui resserre très fort le vagin et interdit alors la pénétration. Le psychisme étant difficile à séparer totalement du corps, certaines femmes excisées souffrant d'infections urinaires ou vaginales à répétition ressentent encore plus d'appréhension et / ou de douleurs dans leur sexualité, l'appréhension et l'angoisse étant bien sûr augmentées par les difficultés mécaniques et infectieuses.Pour les jeunes femmes vivant en France qui sont confrontées à d'autres jeunes femmes non excisées, le sentiment de ne pas être une femme comme les autres domine. « Je ne suis pas une femme complète » peut exprimer une femme excisée. D'autres pensent qu'il leur sera impossible de rencontrer un homme qui acceptera une femme pas comme les autres. Elles imaginent que la vie de couple leur est impossible à cause de cette excision. Elles pensent ne pas pouvoir être désirables, aimées comme elles sont. Certaines femmes trouvent que leur sexe est mutilé, anormal, donc qu'il n'est pas beau et sont complexées vis-à-vis d'elles-mêmes ou de leur partenaire.Beaucoup de femmes excisées expriment ces sentiments en disant qu'elles se sentent honteuses, complexées… L'excision peut aussi éloigner de la famille. En effet, si certaines familles ont évolué et décidé de ne pas exciser les dernières filles de la fratrie, d'autres restent sur leur position et pensent que l'excision est une excellente chose. Une jeune femme vivant en France et entendant un autre son de cloche peut s'éloigner de sa famille, de ses soeurs, ses amies, sa mère, parce qu'elle ne peut pas parler de ce qui la préoccupe, sachant que cela sera très mal reçu de critiquer les « traditions ». C'est quelque chose d'extrêmement difficile pour les jeunes femmes africaines pour qui la famille est très importante. D'ailleurs, la majorité de ces jeunes femmes disent, quelle que soit la situation : « Je n'en veux pas à ma famille de m'avoir fait exciser, car je sais qu'ils pensaient bien faire. C'est à cause de l'ignorance, pas à cause d'un manque d'affection ou de volonté de me faire du mal ». Dans un certain nombre de cas, les femmes excisées ont le sentiment que leur mutilation est quelque chose d'horrible dont personne ne veut parler. En effet, nombreuses sont les femmes qui racontent que leur gynécologue les a examinées, voire accouchées, soignées, mais n'a jamais dit un mot sur leur excision. Pourtant, toutes attendent une parole professionnelle sur le sujet et sont choquées qu'on ne leur en parle pas, un peu comme s'il s'agissait de quelque chose d'innommable. Un sentiment très souvent exprimé chez les femmes qui consultent pour parler de leur excision, c'est la fierté de réagir, de s'affranchir de cette pratique et de savoir qu'elles ne transmettront jamais cela à leurs enfants. Les médecins notent aussi quelque chose qui peut paraître étrange : il existe un nombre important de femmes excisées d'origine africaine qui ne savent pas qu'elles le sont. Cela leur est généralement révélé un jour par leur gynécologue à l'occasion d'un problème. Il leur dit : « c'est à cause de votre excision que… » C'est alors un choc terrible pour elles d'apprendre que leur corps d'enfant a subi un tel acte sans que l'on ne leur en ait jamais parlé, preuve, s'il en fallait, que les personnes qui décident d'exciser ne sont pas si fières que cela de cette pratique.Et puis, le dernier aspect, dont il est souvent plus difficile de parler, c'est la certitude de ne pouvoir accéder au plaisir sexuel de la même manière que si le corps était intact. Les femmes excisées se sentent privées du plaisir qui leur serait dû et elles souffrent aussi souvent de ne pouvoir offrir ce plaisir partagé à leur partenaire. On peut même rencontrer certaines femmes qui ont totalement occulté l'idée que la sexualité était un plaisir, telle une jeune femme qui explique : « j'ai toujours mal quand je fais l'amour, mais je sais que c'est normal, c'est comme ça pour toutes les femmes… ma cousine me l'a dit ». Cette jeune femme vit en France depuis sa naissance et il est difficile d'imaginer qu'elle n'ait jamais pu entendre parler de plaisir sexuel féminin ! Une autre jeune femme explique : « ma mère me l'a dit : l'amour, ça fait mal, mais c'est important, c'est pour faire plaisir à l'homme… » Il est peut-être parfois plus facile d'imaginer que quelque chose n'existe pas, plutôt que de s'en savoir privée…Toutes ces conséquences psychiques peuvent amener une réaction de volontarisme, de militantisme très positive, à la fois pour réparer les dégâts physiques entraînés par l'excision et pour agir afin que cette pratique cesse. Pour en savoir plus : Consultez le site du GAMS(Groupement pour l'abolition des mutilations sexuelles) Article publié par le Dr Catherine Solano et extrait du site de notre partenaire e-sante.
Et s’il n’aime pas la compétition ?
Ma fille fait de l’athlétisme dans un club. Cette année, son entraîneur lui a proposé de faire des compétitions. Et à ma grande surprise, elle a refusé! Pourquoi a-t-elle bien pu réagir de la sorte? Anne-Sophie En toile de fond de ce rejet, c’est bien souvent l’estime de soi qui est éprouvée ou malmenée. Voilà pourquoi, un enfant qui a peur de la compétition, doit être rassuré. Toutefois, ce travail de bienveillance doit s’accompagner d’encouragements, pour que l’enfant apprenne, malgré tout, à donner le meilleur de lui-même. C’est à travers l’acquisition de l’effort, qu’il améliorera son jeu, visualisera ses progrès et acquerra une plus grande confiance en lui. Dominique Cronnier, psychomotricienne, responsable de l’association Gymboree, centre d’activité d'éveil et de jeu parent-enfant.
Concilier vie privée et vie professionnelle
Un agenda de ministre dans la tête, toujours sur la brèche, vos minutes sont précieuses et votre organisation quotidienne périlleuse. Au boulot, vous donnez tout ce que vous avez et à la maison, tout ce qui reste. Du coup, les dîners aux chandelles et les rendez-vous coquins se raréfient, vous vivez ensemble mais c'est à peine si vous vous croisez. Quand le rythme de la vie s'emballe, concilier vie privée et vie professionnelle devient un vrai défi à relever de toute urgence ! L'œil rivé sur la montre, une « to do » liste sous les yeux, Delphine optimise. Elle enchaîne les activités, les courriers urgents et les mille petites choses à faire qu'elle a notées fébrilement de peur d'oublier. A l'heure de quitter le boulot, elle file faire deux courses avant de récupérer le petit dernier. En surveillant les devoirs de l'aîné, elle lance une machine et prépare le dîner. Quand Jules rentre, elle lui décoche un bisou rapide et retourne à son gigot. Après le repas elle couche les enfants, brique un peu la cuisine puis s'attèle au repassage. Fourbue, elle finit par s'allonger près de Jules en face du petit écran et comme toujours elle s'endort là, lessivée. 1- Jouer à l'équilibriste Delphine, comme Jean, PDG débordé ou Paul maniaque et perfectionniste à ses heures ont un rythme de vie infernal, ils enchaînent les activités, sans se laisser le temps de souffler, de goûter la vie. Mais, Pourquoi ? Pour la psychologue Marie Haddou la recherche de performance et la productivité induisent parfois chez certaines personnes des modes de fonctionnement qui nuisent férocement à leur quotidien. Portraits robots. Identité : je bosse donc je suis L'acharné de travail. Il est efficace, multiplie les initiatives, ne refuse aucun projet, bref quand il s'agit de boulot il ne sait pas dire non ! Il rentre tard, repart travailler tôt et utilise ses week-ends à peaufiner les dossiers en cours. Il vit son boulot comme le miroir de lui-même. Il cherche par ses promotions successives à se prouver à lui-même qu'il a de la valeur. Sa quête de performance est souvent aussi importante que son manque d'estime de soi. L'éducation du devoir Le devoir avant le plaisir ! Il a grandi dans une famille ou cette phrase rythmait le quotidien. Les devoirs était le préalable à toute discussion, les tâches ménagères étaient incontournables et les compliments étaient absents. Il culpabilise s'il reste assis sans rien faire, ne supporte pas l'inactivité et trouve toujours les moyens d'avoir mille choses à faire. Car bien sûr, il doit rendre service, même s'il n'a vraiment pas le temps. La perfection pour règle de vie Le plus-que-parfait. Tout ce qu'il entreprend doit être parfaitement réalisé. Toujours tiré à quatre épingles, des enfants surdoués, un boulot où il excelle, des amis forcément sympathiques et une maison nickel. Pour tout assumer, avoir de l'énergie ne suffit pas il lui faudrait le don d'ubiquité. C'est sûr qu'à deux ou trois il aurait plus de chance d'y arriver. Derrière ce désir de perfection se cache un mal sournois et insidieux, une souffrance muette : un besoin maladif d'être aimé. Pas de salut hors du « je contrôle tout » Le directeur. Véritable chef d'orchestre d'une vie ou tous les musiciens de sa troupe doivent suivre ses instructions. Il est doué pour l'organisation et a du mal à déléguer. Quand l'enfant paraît, la jeune mère victime de ce mal peut se perdre. Elle fait tout car elle est sûre que personne mieux qu'elle ne peut organiser la vie de son petit, la maison, les repas. Obnubilée, elle peut laisser partir sa vie professionnelle et personnelle à vaux l'eau. Dictatoriale avec la nounou, avec le mari, dilettante au boulot et épuisée avec bébé. 2- Attention au vertige ! A jongler entre les obligations, sans répit, à force de déambuler sur la corde raide, l'équilibre personnel vacille et la vie privée comme la vie professionnelle peuvent être mal menée. Quelque soit l'énergie de départ, à trop vouloir en faire, les batteries s'usent et la machine la mieux rodée se dérègle. Epuisé chronique Vous vous endormez comme une masse, vous vous réveillez fatigué, vous avez des accès de somnolence pendant la journée. Vous n'êtes pas vraiment disponible pour les autres, vous les écoutez d'une oreille, vos enfants vous épuisent et l'inactivité de votre conjoint vous met dans des fureurs noires. Même s'il continue à participer comme il le faisait aux tâches quotidiennes, pour vous il ne fait vraiment rien de rien. Au boulot : surmené Vous n'êtes plus vraiment efficace. Alors que vous régliez les difficultés en un temps record, aujourd'hui vous perdez du temps alors que vous voulez en gagner, vous vous sentez en permanence débordé. Ce que vous preniez pour un défi stimulant, devient une montagne infranchissable. Votre collègue sur qui hier vous ne tarissiez pas d'éloge est devenu étrangement incompétent. Les pensées s'encombrent dans votre esprit, les priorités se mêlent, tout vous coûte, vous en faites trop ! En privé : un poil irritable ! Vous chantiez en prenant votre douche, vous preniez le temps de prendre un bain moussant, vous lui mitonniez de bons petits plats ou organisiez régulièrement une soirée massage aux huiles essentielles. Maintenant vous vous envoyez plutôt des « tu pourrais t'occuper des enfants », « j'en ai marre que tu laisses traîner tes affaires » et d'autres petites phrases bien senties régulièrement accompagnées de jolis noms d'oiseaux. Une libido proche de zéro Où sont passés les fous rires en duo sans raison, à se regarder étonnés de ces minutes de pur bonheur ! Les balades en amoureux et les réconciliations sur l'oreiller. D'ailleurs où est passée votre libido tout court. De fervent adepte du Kama-Sutra, vous êtes devenu accro au sommeil réparateur. Est-il encore possible, avec des journées de fous, un patron colérique ou des enfants tyranniques, de penser à la bagatelle ? En cela, selon le psychiatre Philippe Brenot, les hommes et les femmes diffèrent. Alors que les femmes se laissent souvent submerger, les hommes en général restent des amants pour qui la plus grande détente demeure la sieste coquine. Ne seraient-ils pas en cela un peu des sages, qui savent goûter ce que la vie à de bon a offrir ? 3- Trouver le bon équilibre Selon Marie Haddou, le secret est sans doute là : savoir prendre le temps de vivre. Eviter le gaspillage d'énergie Vous êtes épuisé, surmené, irritable. Vous avez probablement besoin de vacances ou de moments pour vous détendre. Economisez-vous, si vous le pouvez faites vos courses par internet, laisser les enfants chez les grands-parents de temps en temps ou organisez vous avec un couple d'amis pour jouer à tour de rôle les baby-sitters sur un week-end. Redéfinissez vos priorités et dites non au déjeuner tous les dimanches midi chez les beaux-parents, aux copines qui vous pompent toute votre énergie, aux enfants qui en veulent parfois trop. Veiller à votre bien être Vidé, il est bien difficile de donner du temps et de l'amour et parfois même d'en recevoir. Votre source est tarie, ressourcez vous. Vous avez besoin de moments de farniente, de calme, voire de solitude. Faites une cure de thalassothérapie, un dîner entre copains, une après midi à ne rien faire, une balade en montagne. Mais votre bien être demande plus encore, il demande des parenthèses d'égoïsme quotidien, selon Marie Haddou, qui fait l'éloge des pauses sources d'énergie et de la lenteur créative. Et si perdre son temps c'était en gagner ? Prendre le temps d'aimer Vous devez allez au boulot, faire les courses, vous occuper des papiers, téléphoner à tante Agathe... Et si vous pensiez avec délectation à votre café du matin, à votre déjeuner avec Valérie votre meilleur amie, à votre après midi de repos ce vendredi ou au week-end surprise que vous préparez ? Au lieu de pensez « devoir » et si vous pensez « plaisir » ? En vous donnant du temps, en vous bichonnant vous serez plus calme, plus détendu, mais aussi plus efficace. Votre vie de couple pourrait bien être plus douce et plus audacieuse et votre vie professionnelle plus énergique. Finalement la première priorité c'est votre bien-être. C'est lui qui va rendre votre vie plus belle et vous donner le temps d'aimer.
Ecoute flottante
Freud parlait d’attention flottante. C’est la règle psychanalytique selon laquelle l’analyste doit écouter son patient sans privilégier d’éléments et être en même temps attentif à ce qui se passe en lui, à son activité inconsciente.
Le psychodrame
Découvrez une nouvelle forme de thérapie : le psychodrame. Le psychodrame est une thérapie qui, en mettant le corps en mouvement, en action, s’apparente à une quête, à une recherche de la vérité sur soi. Définition du psychodrame, une méthode thérapeutique peu connue. Définition du psychodrame Le psychodrame représente une méthode thérapeutique à part entière. Jeu dramatique inspiré du théâtre, il permet à chaque patient de prendre conscience de ses troubles psychologiques pour l’aider à se dégager sainement d’émotions intériorisées et gênantes. Il s’agit là donc de retrouver, par le jeu à plusieurs, une certaine spontanéité comportementale. Le psychodrame peut mettre en scène des situations tant réelles que fictives. Il repose sur l’idée que toute personne joue un ou plusieurs rôles dans sa vie. Donnant accès aux émotions du sujet à travers différents rôles sociaux incarnés, cette méthode thérapeutique met l’accent sur la libération inconsciente de notre psychisme. A qui s'adresse le psychodrame ? Le psychodrame s’adresse aux individus souffrant de troubles inhibant – timidité, manque de confiance en soi, phobies sociales – et qui éprouvent quelques difficultés à exprimer oralement leur malaise. Le psychodrame permet à ces personnes, à travers le jeu dramatique, de s’exprimer beaucoup plus facilement et de se libérer. Cette méthode est particulièrement utile chez l’enfant : le jeu est en effet pour lui un mode d’expression et de communication privilégié. La technique est aussi utilisée chez l’adolescent et l’adulte, surtout dans les psychoses ou les états limites, pour faciliter l’expression de conflits difficilement verbalisables de prime abord. Comment se passe une séance de psychodrame ? Dans une séance, le patient est seul avec plusieurs thérapeutes (4 à 8). L’un d’eux incarne le « maître du jeu » et choisit un thème à jouer : une situation passée ou présente, vécue ou imaginaire. Ce maître du jeu répartit les rôles entre lui et les autres thérapeutes. Seul le maître du jeu ne joue pas. Il accueille le patient, l’aide à mettre en forme une scène, suspend éventuellement le jeu au moment opportun pour intervenir. Les autres thérapeutes assurent, en jouant les rôles assignés par le patient, un accompagnement, un soutien à celui-ci. Le psychodrame de groupe rassemble en général entre quatre et neuf patients et un ou deux thérapeutes. Prix d'une séance de psychodrame Pour les séances de groupe, le psychodrame varie entre 20 et 60 euros par séance de quarante-cinq minutes, sachant que deux séances par semaine peuvent parfois s’avérer nécessaires. Les séances individuelles sont beaucoup plus chères. Elles sont en général pratiquées en hôpital.
Pourquoi faire un effort puisque maman me comprend ?
Mon fils va avoir 3 ans en juillet prochain. Il parle beaucoup, mais dans un babillage ponctué de quelques mots à peine compréhensibles. J'ai l'impression que c'est de mon côté que ça coince car je suis une « maman poule », avec lui toute la journée. Je commence à l'inciter à devenir plus autonome mais il freine pas mal. Qu'en pensez-vous ? Elise J'en pense que votre analyse est certainement pertinente. Un petit enfant, en permanence avec sa maman, n'a aucun mal à s'en faire comprendre, même avec un langage très limité. Quelques gestes et mimiques suffisent largement : la maman comprend et répond à la demande. Pourquoi faire des efforts? Du coup l'expression de l'enfant progresse peu. Si vous laissez votre fils à la halte-garderie ou à des personnes qui ne le connaissent pas aussi bien que vous, il va devoir apprendre à communiquer par le langage de manière plus efficace. L'école jouera aussi ce rôle. En attendant, l'inciter à l'autonomie et faire parfois semblant de ne pas le comprendre peut être très utile. Vous êtes « maman poule » et lui veut rester « le bébé de maman »: chacun va devoir faire un effort pour se passer de l'autre… Anne Bacus
Les lapins du papier peint
Les lapins du papier peint est un livre écrit par Serge Prud'homme aux Edition Lito. L'histoire est celle d'un petit garçon, qui, en rentrant chez lui, constate que le papier peint de sa maison a changé. Curieux curieux cette nouvelle tapisserie... Ce papier peint serait-il magique ? En rentrant de l’école, ce petit garçon est surpris de constater que ses parents ont remplacé l’ancien papier peint à fleurs de la maison, qu’ils adoraient pourtant, par une nouvelle tapisserie murale recouverte de vulgaires lapins blancs. Surpris, déçus mais également intrigué… car voilà : plus le temps passe et plus cette tapisserie semble révéler un pouvoir assez curieux : les animaux qui la composent, loin d’être sages comme des images, se mettent à bouger et à parler comme dans le monde des vivants… Auteur : Serge Prud'homme Éditeur : Editions Lito Prix : 10 euros Age : Dès 3 ans.
Votre corps : allié ou ennemi ?
[WATU 3]
Comment fonctionne la cuisson au micro-onde?
Super pratique, le micro-onde est devenu notre allié pour préparer vite fait bien fait nos repas. Mais comment fonctionne-t-il vraiment? Le four à micro-onde n’est certes pas le mode de cuisson le plus savoureux. Il se révèle toutefois extrêmement pratique pour réchauffer et cuire certains aliments en un temps record. Les ondes provoquent une agitation intense des molécules d’eau ce qui les réchauffe et cuit l’aliment de l’intérieur. La température ne dépasse pas celle de l’ébullition de l’eau, soit 100°C. Ce mode de cuisson très rapide préserve très bien les nutriments, notamment la vitamine C.
Attention positive
C’est le fait d’écouter le patient sans le juger, en l’acceptant tel qu’il est. Cette relation d’écoute, conceptualisée par Carl Rogers, va permettre au patient de s’exprimer pleinement et librement.
Bien Grandir
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Plaies superficielles : soigner les petits bobos
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SE NOURRIR
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Les facteurs de stress de l’enfant
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Les examens de grossesse en question
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