L’impact des écrans sur le cerveau de l’enfant
publié dans 7 avril 2022 par Psychoenfants dans Actualités, Bébé, Bien grandir, Bien grandir, Enfant, Se construire, slider
Une étude publiée le 4 novembre 2019 dans la revue médicale américaine, le Jama pédiatrics, révèlerait, pour la première fois, un lien clair entre un temps élevé d’utilisation d’écrans et des capacités linguistiques et cognitives réduites.
L'étude portait sur une quarantaine d'enfants de 3 à 5 ans. Alors qu'ils ont passé un test visant à déterminer leurs facultés cognitives, leurs parents devaient répondre à des questions sur l'usage des écrans de leur enfant.
Un score ScreenQ
Un score, nommé ScreenQ , entre 0 et 26, a été élaboré en fonction des réponses aux questions sur la fréquence d’utilisation, le temps hebdomadaire d'usage, le contenu regardé, l’accompagnement ou pas de l’enfant pendant l'exposition. Plus le score se révélait élevé et plus l'usage des écrans par les enfants s’éloignaient des recommandations.
Une IRM du cerveau
Le cerveau d'enfants ayant un usage très différent des écrans ont été comparés. D'un côté ceux n'ayant commencé utiliser les écrans qu'à partir de 18 mois, pour un temps quotidien court et sans contenu violent et d'un autre le cerveau d'enfants ayant eu un usage précoce, avant un an, et non contrôlé des écrans. Les scanners cérébraux ont révélés une différence de degré myélinisation des neurones. Or, la myéline, ou substance grasse blanche, a un rôle clé dans la bonne circulation des influx cérébraux à travers le cerveau.
Une altération de la myéline
John Hutton, qui dirigeait cette étude à l’hôpital pour enfants de Cincinnati, explique qu’un lien clair a été enfin établit entre utilisation prolongée des écrans et une altération de l’intégrité de la structure blanche chez les enfants étudiés. Or, "son intégrité et sa bonne organisation permettent le développement des fonctions cognitives, celles du langage, de la lecture et de l’écriture".
Cette étude est d'autant plus importante qu'on connait la rapidité de développement du cerveau les cinq premières années. Très plastiques, ils se nourrissent de ce qui les entourent. Alors, à nous parents, de leur offrir le meilleur environnement possible !
En savoir plus sur les recommandations du CSA :
Cellulite : quelle technique anti-capiton choisir ?
La cellulite est une source importante de complexes chez les femmes. Comment se débarrasser de la cellulite ? Quelles sont les techniques susceptibles de faire disparaître ces zones graisseuses inesthétiques ? Un point sur la cellulite avec le Dr Catherine de Goursac*, médecin esthétique. Existe-t-il une ou plusieurs sortes de cellulite ? Dr Catherine de Goursac : Il existe trois types de cellulite. Chaque type répond à un traitement différent. 1) La cellulite graisseuse : on la retrouve généralement chez des femmes rondes ayant pris un peu de poids. 2) La cellulite avec rétention d'eau : il s'agit souvent de femmes minces mais ayant des jambes lourdes et très enrobées. C'est toute la jambe qui est touchée. Cette rétention d'eau est due à une insuffisance lymphatique. 3) La cellulite fibreuse : d'origine génétique, elle touche des femmes plutôt minces, voire sportives. Cette cellulite est dense, douloureuse et très localisée. On la retrouve aux endroits typiques de la cellulite féminine. Quel que soit le type de cellulite, il s'agit d'une source de complexes chez les femmes et un motif très fréquent de consultation. Or pour l'instant nous ne sommes pas si performants dans ce domaine mais arrivons à obtenir tout de même un certain degré d'amélioration. Nous testons de nombreuses techniques et maintenant nous en sommes même à combiner des traitements entre eux pour potentialiser les résultats. La lipoaspiration contre la cellulite En matière de cellulite, la technique de référence est la lipoaspiration. Ce traitement classique est invasif (opération chirurgicale avec hospitalisation et anesthésie) mais tout à fait efficace. La lipoaspiration s'adresse aux femmes jeunes. Passé 30-35 ans, il est de moins en moins recommandé en raison du relâchement cutané (enlever de la graisse sans retendre la peau ne donne pas toujours un résultat esthétique). Contrairement à une idée répandue, il faut savoir que la cellulite ôtée par lipoaspiration ne revient pas à cet endroit. On a enlevé un capital graisseux qui ne pourra pas se reconstituer. Le traitement de chaque zone est donc définitif. Attention toutefois à l'irrégularité des résultats, d'où l'intérêt de choisir un chirurgien bien expérimenté. Cellulite et lipolyse laser Cette technique est nettement moins invasive et l'anesthésie n'est que locale. Différentes longueurs d'ondes combinées (1064nm, 1320nm, 980nm) sont aujourd'hui utilisées. On introduit une fine aiguille qui va produire de la chaleur et ainsi détruire les cellules graisseuses. La lipolyse laser coagule en même temps les vaisseaux sanguins avoisinants, réduisant ainsi les bleus et les risques d'hématomes. La lipolyse laser a ceci de très performant, elle stimule aussi la collagenèse, ce qui favorise la rétraction de la peau. Cette technique s'applique particulièrement bien aux petites surcharges graisseuses de la quarantaine avec un petit relâchement cutané. Ainsi, en l'absence de relâchement cutané (chez les femmes jeunes), c'est la lipoaspiration qui est recommandée, mais en présence d'un relâchement cutané, il est préférable de se tourner vers la lipolyse laser. Les ultrasons au secours de la cellulite Ils peuvent être appliqués en interne ou en externe. En interne, ils semblent très efficaces, mais la technique n'est pas encore bien codifiée. En externe, ils sont actuellement un peu décevants, mais cette technique est une voie d'avenir. La radiofréquence contre la cellulite Cette technique utilise des ondes électromagnétiques qui passent entre plusieurs pôles. L'octopolaire (entre 8 pôles) donne une meilleure efficacité que le bi ou tripolaire. Comme pour la lipolyse laser et les ultrasons internes, la radiofréquence détruit définitivement les adipocytes par la chaleur. La chaleur émise va également pouvoir stimuler la synthèse de collagène dans le derme. La carboxythérapie pour lutter contre la cellulite Elle consiste à injecter du CO2, ce qui fragilise la paroi des adipocytes, lesquels finissent par éclater. On obtient ainsi de bons résultats en volume avec un certain degré de rétraction cutanée. L'orientation actuelle est effectivement basée sur cette double action. En effet, amincir une zone c'est bien, mais il est aussi indispensable de retendre la peau pour un bon résultat esthétique. La mésothérapie, une autre technique contre la cellulite Il existe d'autres techniques qui, elles, ne détruisent pas les cellules graisseuses. C'est le cas de la mésothérapie. Peu employée en France, la mésothérapie permet de vider la cellule graisseuse de son contenu. L'inconvénient est que le résultat n'est donc pas définitif. L'endodermologie contre la cellulite Cette technique est particulièrement efficace en cas de rétention d'eau importante car elle permet de vider l'oedème. Elle repose sur une sorte de massage réalisé par un kinésithérapeute à l'aide d'une machine. Quelle technique pour quel type de cellulite ? Dr Catherine de Goursac : La meilleure indication de la lipoaspiration est la cellulite graisseuse. Elle peut aussi être employée contre la cellulite fibreuse mais les résultats peuvent être un peu moins bons. La lipolyse laser s'adresse tout particulièrement à la cellulite fibreuse, et un peu à la cellulite avec rétention d'eau. La radiofréquence et la carboxythérapie peuvent jouer sur les trois types de cellulite. L'endermologie est surtout réservée à la cellulite avec rétention d'eau. Enfin, la mésothérapie est surtout indiquée en cas de relâchement cutané. Elle joue sur la rétention d'eau et un peu sur la fibrocellulite, mais pas sur la cellulite graisseuse. Quels sont les prix ? Lipoaspiration : 2.000 à 3.000 € la séance selon l'étendue. Lipolyse laser : 1.500 à 2.500 € la séance selon l'étendue. Radiofréquence : 100 € la séance (compter 8 à 10 séances). Carboxythérapie : 100 à 200 € la séance selon l'importance des zones (compter 8 à 10 séances). Endermologie : 50 € la séance (compter 10 à 12 séances). Mésothérapie classique : 100 € la séance (compter 10 séances environ). Isabelle Eustache Cet article est extrait du site de notre partenairee-sante.
Mousse au chocolat blanc et pamplemousse
Pour 8 personnes Temps de préparation : 20 mn Temps de cuisson : 0 mn Ingrédients : - 200 g de chocolat blanc - 3 œufs - 20 g de sucre glace - 10 cl de lait - une feuille de gélatine - 3 pamplemousses Préparation: 1. Faire tremper la feuille de gélatine dans de l'eau froide pour la ramollir puis l'essorer au moment de s'en servir. 2. Séparer les blancs des jaunes d'œufs. Réserver 2 jaunes. Faire monter les 3 blancs en neige avec le sucre. 3. Faire bouillir le lait. 4. Faire fondre le chocolat à feu doux dans une autre casserole, puis incorporer le lait bouillant. Lisser avec une spatule. Ajouter les deux jaunes d'œufs et la feuille de gélatine, mélanger. Incorporer petit à petit les blancs en neige. Mettre dans une coupe ou dans des petites coupelles. Réserver au frais quelques heures. 5. Peler à vif les pamplemousses, prélever les suprêmes. Les réserver au frais et les déposer au dernier moment sur la mousse au chocolat blanc. Une recette de FoodAvenue : www.foodavenue.fr FoodAvenue est un portail Internet dédiée la gastronomie et aux arts de la table. Les recettes ont toutes été réalisées et sont souvent illustrées. Vous y trouverez aussi de nombreux restaurants, des bonnes adresses, un lexique complet, des livres, des articles de fond ou encore des reportages.
Comprendre les pleurs de bébé
Les pleurs de bébé constituent son premier langage et jouent un rôle indispensable dans ses échanges avec papa et maman. Quand bébé pleure, il exprime un besoin par le seul moyen d'expression à sa disposition. À vous, toutefois, d’apprendre à reconnaître le sens de ces pleurs pour apaiser bébé. Les pleurs à la naissance Mais pourquoi les bébés naissent-ils en pleurant ? Parce qu’ils sont déboussolés par ce nouveau monde qu’ils découvrent soudainement ? Parce qu’ils ont faim ? Parce qu’ils ont soif ? Réponse du pédiatre Roger Morel : « Les premiers cris du nourrisson correspondent à une réaction vitale. À travers eux, bébé met en marche son appareil respiratoire et cardiaque au contact de l’air. » Les pleurs de nuits En réalité, les trois premiers mois, les pleurs de bébé varient sur une gamme d’affect surtout limitée à la faim. Son organisme doit être nourri en moyenne toutes les trois heures. Et ceci, de jour comme de nuit. Du reste, la nuit, son horloge biologique est programmée pour des temps de sommeil de moins d’une heure, qu’il soit nourri au biberon ou au sein. Aussi, le meilleur moyen pour qu’il retrouve le sommeil est de lui donner la tétée. Rassasié, il se rendormira sur-le-champ. « De toute façon, à cet âge, précise le pédopsychiatre Marcel Rufo, laisser un bébé pleurer sans le réconfort d’un adulte est dommageable, tant pour lui que pour ses parents. Un nourrisson ne s’arrête pas de pleurer, même s’il comprend qu’il n’aura pas satisfaction. Ne pas venir le consoler, c’est risquer d’installer en lui un trouble psychologique du sommeil. En grandissant, il ne pleurera plus de faim mais de peur, perturbant pour de longs mois les nuits de sa famille. Les pleurs de colères Quoi qu’il en soit, rares sont les parents qui supportent d’entendre leur enfant pleurer. Tous ou presque sont soucieux de comprendre les besoins, les désirs de leur petit. Raison pour laquelle les larmes d’enfants, difficilement déchiffrables, sont tellement insupportables : elles semblent inconsolables. Pourtant, elles constituent un véritable pré-langage qu’il convient d’apprendre à déchiffrer. Car passé l’âge de 3 mois, les pleurs de bébé ne sont plus seulement motivés par la faim. Désormais, ses cris peuvent exprimer la colère – cris aigus –, la douleur – cris puissants et entrecoupés –, la fatigue – plaintes –, et la peur – cris d’appel marqués par de courts silences pour évaluer leur efficacité. Pour calmer chacun de ces cris, les psys conseillent de prendre bébé dans les bras ou alors de se pencher au-dessus de son berceau et de lui parler pour qu’il ressente à ses côtés une présence rassurante et tranquillisante. Ainsi vous lui apporterez des réponses à ses interrogations en le sécurisant et en lui procurant toute l’attention dont il a besoin. Peur Michel Le Goff, docteur en psychologie et spécialiste du développement psychomoteur de l’enfant, affirme toutefois qu’entre 4 et 6 mois, un nourrisson entre généralement dans une phase « sacrée ». « Il pleure moins, s’énerve moins et commence enfin à apprécier les temps de silence en solitaire. » Reste tout de même qu’à cet âge, certaines situations ou expériences mettent toujours ses nerfs en pelote. Parmi celles-ci : la toilette. « Au début, le simple fait d’être dévêtu, observe le docteur en psychologie, engendre en lui un sentiment de colère et de panique. En perdant ses vêtements, bébé a l’impression qu’on lui vole ce qui l’entoure. Pour se protéger, il active ce que l’on nomme le réflexe de Moro : il ouvre les poings, rabat ses bras contre sa poitrine et fond en larmes. » Quelques gestes doux suffisent à le rassurer. Les pleurs de la séparation À partir de 6 mois, les pleurs d’un enfant commencent à s’affiner. Réfléchis, intentionnels, ils sont motivés par tout un tas d’émotions et de sensations, qu’il exprime de plus en plus clairement. Les séparations deviennent, de ce fait, de plus en plus difficiles. Pourquoi ? « Parce qu’entre 6 et 9 mois, analyse le pédiatre Roger Morel, un enfant commence à avoir une conscience très claire de ses parents. Il suffit que maman parte une heure, pour que cela perturbe son sentiment de sécurité. » De la même manière, quand une personne étrangère tente de le garder, il projette sur elle son angoisse de la séparation et la rejette un temps. Raison pour laquelle, avant de faire garder son enfant toute une journée par une nourrice, il est indispensable d’effectuer avec lui quelques visites préalables. Là encore, il s’agira avant tout d’adopter une attitude compréhensive et bienveillante pour que bébé puisse se construire en totale tranquillité. À lire : Bébé pleure, Marcel Rufo et Christine Schilte, Hachette Pratique, 9,50 € Bébé pleure, que faire ? Anne Bacus, Marabout, 13 €.
Autre
Lacan définit le grand Autre avec un A majuscule et le petit autre. Le premier est le lieu symbolique qui détermine le sujet par rapport aux autres et par rapport à son désir. Le second est l’autre symbolique, l’image que l’on a de soi d’une certaine manière.
Pourquoi fait-il clair le jour et noir la nuit ?
Afin d’éveiller la curiosité des enfants d’âge préscolaire Globule propose la science par le jeu. Partant d’une question et suivant la méthode scientifique de travail universelle en 5 étapes : le but, les hypothèses, l’expérimentation, les résultats, les explications, il propose des expériences simples à réaliser. Hypothèses : Demandez aux enfants d’expliquer ce qui cause le jour et la nuit. Qu’est-ce qui nous apporte la lumière du jour? Où le soleil s’en va-t-il la nuit? Matériel : - Un globe terrestre. - Une lampe de chevet sans son abat-jour ou une lampe de poche. - Un autocollant pour identifier son pays sur le globe. Manipulations : 1- Cette expérience se fait en démonstration par ton éducatrice. 2- Avec tes amis et ton éducatrice, observe le globe terrestre et tente d’identifier ton pays. Marque-le d’un petit autocollant. Peux-tu nommer d’autres pays? Essaye d’en identifier le plus possible. 3- Tu dois ensuite obscurcir la pièce au maximum. Éteins la lumière et ferme tous les rideaux. La seule lumière présente doit être celle de la lampe de chevet ou de la lampe de poche qui sera fixe et ne bougera pas tout au long de l’expérience. 4- Ton éducatrice place le globe terrestre à environ un mètre de la source lumineuse, en plaçant ton pays face à la lumière. D’après toi, est-ce que cela représente le jour ou la nuit? 5- Ensuite, ton éducatrice fait tourner la terre sur son axe d’un demi-tour (sans la déplacer transversalement), de façon à ce que l’endroit identifié se retrouve dans l’obscurité. C’est la nuit. 6- Continue de la faire, tourner toujours dans le même sens, de façon à observer quelques cycles jour/nuit.D’après toi, dans la réalité, en combien de temps la terre fait-elle un tour complet sur elle-même? Explications : Tu as sûrement déjà entendu quelqu’un dire que le soleil se lève le matin et se couche le soir. Nous avons souvent l’impression que le soleil se déplace dans le ciel, mais ce n’est qu’une illusion, car le soleil ne bouge pas! En fait, c’est la terre qui tourne sans cesse sur elle-même. Le soleil brille toujours et quand il fait nuit ici, il fait jour dans des pays très lointains, situés de l'autre côté de la terre (en Chine ou en Australie, par exemple). La terre met environ 24 heures pour effectuer une rotation complète, c’est pour cette raison que nos journées comptent exactement 24 heures! Retrouvez cette expérience et bien d'autres encore sur le site de notre partenaire: www.educatout.com L'auteur de l'article : Bachelière en sciences biologiques, Angélique Boissonneault a connu l’expérience du travail en laboratoire et a pu y mettre en pratique ses connaissances. En plus d’enseigner les maths, la chimie et la physique, elle a développé une approche simpliste et renouvelée des expériences scientifiques. Elle vous présente Globule, parfois rouge, parfois blanc, pour vous guider au travers de ses deux plus grandes passions; les sciences et les enfants. Les opinions émises n’engagent que l’auteur. Aucun élément de ce texte ne peut être copié, reproduit, distribué, publié, traduit, téléchargé, affiché ou transmis, de quelque façon que ce soit, sans l’autorisation préalable écrite de educatout inc. et du titulaire du droit d'auteur. Il est permis d'afficher ou d’en télécharger des éléments uniquement à des fins d'utilisation personnelle, non commerciales, en autant qu'aucune modification ne soit apportée et que tous les avis de propriété intellectuelle soient indiqués intégralement (nom de l’auteur, titre de l’article, nom du site, date d’utilisation du texte et de la partie utilisée).
Quatrième mois de grossesse
La grossesse, bien entamée, commence à être visible. Au quatrième mois de grossesse, le petit minois de bébé commence à être distinct, il s'affine. Ses membres se développent encore un peu plus. A quel stade en est le fœtus dans le ventre d'une femme enceinte qui entame son quatrième mois de grossesse ? 4ème mois de grossesse : Développement de bébé : Le fœtus commence à redresser son buste et paraît mieux proportionné. Pendant ces quatre semaines, il passe de 12 à 17,5 cm. On reconnaît de plus en plus le futur bébé, ses traits étant déjà bien dessinés. Un fin duvet recouvre son corps et il a déjà quelques cheveux. Des expressions sont visibles même si le futur bébé ne les contrôle pas vraiment pour le moment. Ses oreilles sont formées, il perçoit certains sons extérieurs. Sa rétine est sensible à la lumière. Son sens du toucher se développe aussi et en dehors de son dos et du sommet de son crâne, le corps est sensible. Grâce au développement du cervelet, les connexions sont de plus en plus nombreuses et bébé commence à vraiment s’agiter ! À l’échographie, il gigote, on le voit parfois sucer son pouce. Ses poumons ne fonctionnent pas encore, mais on perçoit des mouvements de respiration lorsqu’en une sorte d’entraînement, la poitrine se gonfle puis expulse le liquide amniotique. 4ème mois de grossesse : Santé de la maman : Les malaises du début s’évanouissent. L’utérus grossit, atteignant la taille d’un melon, ce qui peut provoquer des tiraillements sur les côtés du bas-ventre. L’utérus empiète sur les intestins, ce qui peut provoquer des petits problèmes de transit : constipation ou remontées gastriques par exemple.Des problèmes de circulation sanguine ne sont pas rares et peuvent rendre les jambes lourdes. Cela est lié à l’importante production de sang dont a besoin le fœtus pour bien se développer. 4ème mois de grossesse : Connaître le sexe de l’enfant ? C’est souvent à ce stade que l’on apprend le sexe de son futur bébé, étape très importante de la grossesse. La relation change, on prête une identité beaucoup plus définie au fœtus et la relation triangulaire avec le père commence d’ores et déjà à s’installer ! 4ème mois de grossesse : Conseils santé :Pour améliorer le transit intestinal, renforcer son alimentation en fibres : céréales, fruits, légumes, lait… Pour lutter contre l’anémie, fréquente à ce stade de la grossesse, une alimentation riche en fer suffit. Certes les épinards ne sont pas dénués de fer, mais d’autres aliments sont plus riches : lentilles, viande rouge, coquillages… Les jambes lourdes quant à elles peuvent être soulagées en surélevant ses pieds, surtout la nuit et avec des jets d’eau froide sur les jambes. Penser à un.
Forme : contre la fatigue, que faire ?
Vous manquez de tonus, vous vous sentez fatigué(e)... Quelles sont les raisons de cette fatigue et surtout, n'attendez pas, passez immédiatement à l'action pour retrouver forme et énergie. Suivez le guide anti-fatigue. Vitamines + fer + magnesium + fibres = excellents remèdes anti fatigue Des vitamines : fruits et légumes à gogo vous apporteront de bonnes doses de vitamines, lesquelles participent à la plupart des réactions métaboliques de notre organisme. Et si vraiment vous n'arrivez pas à consommer au minimum 5 fruits et légumes par jour, où si vous avez des carences particulières comme par exemple les fumeurs qui sont fréquemment carencés en vitamine C, vous pouvez faire une cure de vitamines à l'aide de compléments alimentaires. Mais n'oubliez pas qu'une alimentation variée et équilibrée permet à elle seule de couvrir les besoins de l'organisme. Du fer : la carence en fer (élément qui intervient dans la formation des globules rouges) peut être source de fatigue. Pour limiter tout risque, consommez régulièrement certains aliments parmi les plus riches en fer : boudin noir, foie, rognons, bœuf, crevettes, huîtres, cacao, etc. Du magnésium : mangez des fruits secs. Ils vous apporteront magnésium et énergie. Attention toutefois de ne pas en abuser car ils sont très caloriques. Des fibres : la paresse intestinale, ça fatigue. Alors la meilleure façon d'éviter de fatiguer votre organisme inutilement est de lutter contre la constipation. Au menu, en plus des fruits et des légumes, mettez des céréales complètes (céréales complètes petit-déjeuner, pain complet, etc.) et des yaourts, voire des laitages enrichis en probiotiques. Et pourquoi pas faire une petite cure de gelée royale, connue pour ses propriétés stimulantes. Vous vous sentez fatigué(e), qu'en est-il de votre sommeil ? La fatigue est souvent liée à des troubles du sommeil. Pour cela, vous devez adopter les règles de base : heure régulière de coucher, ambiance calme, température modérée dans la chambre, activités relaxantes, tisanes, glucides lents au dîner, repas léger, etc. Si vous le pouvez, faites une petite sieste en début d'après-midi. Elle ne vous empêchera pas ensuite de dormir la nuit mais vous aidera à récupérer. Fatigue : attention à l'alcool, au café et aux sodas Si l'alcool enivre, il épuise également l'organisme. Et si l'alcool aide à s'endormir, il a ensuite l'inconvénient de déstructurer le sommeil en favorisant les réveils nocturnes. Alors un conseil, n'en abusez surtout pas. Le café peut donner un coup de fouet dans la journée, mais il est redoutable pour trouver le sommeil. Donc passé 16-17 heures, mettez-vous au décaféiné et à la tisane. Et enfin, évitez les sodas. Très riches en sucre, ils sont inutilement caloriques. Si vous avez besoin d'énergie, mieux vaut vous tourner vers les jus de fruits sans sucre ajouté ou vers le miel, qui tous deux apportent en plus du sucre d'autres éléments intéressants pour le bon fonctionnement de l'organisme. Savez-vous que l'activité physique est un vrai remède anti fatigue ? Si vous êtes fatigué(e), rien de telle que la pratique d'une activité physique ! En effet, le sport tonifie le corps, stimule le moral et aide à bien dormir. Forcez-vous et vous en ressentirez très rapidement les nombreux bienfaits. Ce qui compte, ce n'est pas l'intensité, mais la régularité. Pour les moins sportifs, marchez à vive allure aussi souvent que possible. Et si la fatigue persiste... Si la fatigue est importante et si elle persiste, n'hésitez pas à consulter votre médecin. Un bilan peut être nécessaire, à la recherche d'une affection : trouble thyroïdien, anémie, infection, dépression, apnée du sommeil, etc. Isabelle Eustache, extrait du site e-sante.fr
Comment aider mon enfant à avoir confiance en lui ?
Un enfant qui a confiance en lui est capable de relever les défis sans crainte ni complexe. En veillant à favoriser sa confiance en lui, vous lui offrirez donc, à coup sûr ou presque, les clés de la liberté, de l'amour et du bonheur. Découvrez âge par âge, les étapes de la confiance en soi. D’une façon ou d’une autre, chacun des complexes humains remonte à l’enfance. Aussi, les mots avec lesquels nous parlons à nos petits, le regard que nous posons sur eux, le temps que nous prenons pour les écouter représentent autant d’éléments qui leur donnent, jour après jour, la certitude d’être aimé… et de s’aimer. De 0 à 1 an : répondre à leurs attentes pour qu'il ait confiance Un bébé a des besoins essentiels : manger,dormir, être câliné. Lui donner à manger quand il a faim, le coucher quand il a sommeil, le prendre dans ses bras quand il le réclame. Grâce à ces gestes d’amour, bébé comprend vite que ses demandes sont prises en compte. Le respect de ses rythmes, l’écoute, la tendresse dont il va bénéficier vont le rassurer, le mettre en confiance. Répondre au mieux à ses attentes permet tout simplement de poser les bases indispensables à sa sécurité affective. De 1 à 2 ans : leur donner confiance Ensuite, il faut garder à l’esprit que les apprentissages ne se font pas d’un seul coup : les enfants n’apprennent pas à parler en un jour ou à faire du vélo en une heure ! L’essentiel est de ne pas s’énerver pour ne pas les blesser. Un enfant blessé risque rapidement de se dévaloriser. De 2 à 3 ans : les respecter pour consolider leur confiance Aussi, n’hésitez jamais à dire à votre enfant que vous êtes fier de lui. Chaque petit a besoin des compliments pour se sentir bien dans sa peau. Valoriser un enfant est essentiel à l’âge des premières acquisitions et des premiers échecs. Un enfant qui parvient à accomplir de nouvelles choses se construira une image positive de lui-même. En revanche, un enfant qui ne se croit pas capable d’agir aura plus de mal à mener à bien un apprentissage. De 3 à 5 ans : lui faire comprendre qu’il est unique Souvent, à partir de 3 ans, un enfant saisit qu’il n’est pas le seul dans le cœur de sa mère. Pour que cette prise de conscience devienne constructive, il doit comprendre que vous l’aimez. Il est donc essentiel de s’adresser à son cher petit comme à un individu autonome et non par rapport à son frère, à sa sœur ou à une autre personne. Préférez « termine ton plat » à « fais comme ta sœur, regarde comme elle mange bien ! » La comparaison induit de la douleur, de la jalousie et des rancœurs. À lire Développez l’estime de soi de votre enfant, Carl Pickardt, Éditions de l’Homme, 2002, 18, 11€. Affirmez-vous, Frédéric Fanget, Odile Jacob, 2002, 17,39 €.
La communication non violente
La communication non violente (CNV) est un excellent moyen de communiquer efficacement avec les enfants comme dans le couple Elle a pour objectif d’améliorer la qualité des liens relationnels quels qu’ils soient. Elle permet de mettre de la compréhension et du respect dans les échanges. C’est un exercice de bienveillance à l’égard de soi et de l’autre. Pour Marshall Rosenberg créateur de la CNV, « La violence est l’expression tragique de besoins non satisfaits. C’est la manifestation de l’impuissance et/ou du désespoir de quelqu’un qui est si démuni qu’il pense que ses mots ne suffisent plus pour se faire entendre. Alors il attaque, il crie, il hurle… », il peut également se murer dans le silence et l’agressivité larvée. La CNV a un fondement théorique : la bienveillance et la qualité de la connexion. La CNV, un processus pratique en 4 étapes L’observation des faits (O) Elle consiste à observer sans juger, à constater les faits sans émettre d’opinion ou d’interprétation. Ce qui est important c’est de ne pas évaluer, de rester factuel, de ne pas accuser, de rester neutre dans le comportement et le ton de voix, de simplement décrire les faits. L’observation est un point capital dans la résolution des conflits car elle fait la distinction entre ce qui est et ce que l’on pense. C’est un espace où le dialogue redevient possible. C’est l’interprétation et le ressenti qui en découlent qui vont engendrer de nombreux conflits. Exemple : « tu es encore en retard » (jugement) et « nous avions rendez-vous à 19 heures et il est 19 h 30 » (observation neutre). Le jugement véhicule des croyances, des émotions, des interprétations qui favorisent le conflit. L’expression des sentiments (S) Le mot « sentiment » englobe tous nos ressentis : les sensations physiques, les émotions et les sentiments. Ils sont souvent vécus comme des obstacles au bon fonctionnement alors qu’ils sont de formidables indicateurs de ce qui nous anime. Le ressenti doit être exprimé de manière neutre sans être dans l’accusation. Exemple : « je suis fatigué de tes remarques perpétuelles » (ressenti accusateur) et « je me sens triste, découragé » (ressenti neutre). Le dialogue s’ouvre sans le « tu » accusateur pour permettre aux besoins de s’exprimer avec plus de bienveillance et moins d’agressivité. L’expression des besoins (B) Les sentiments ressentis proviennent des besoins non satisfaits. Il est important de distinguer les besoins fondamentaux, des envies ou désirs. Il n’est pas toujours simple d’identifier derrière un ressenti des besoins. Exemple : « tu es toujours en retard » (besoin non identifié), « je ne me sens pas respectée lorsque je suis en attente, j’ai l’impression que tu n’es pas présent pour moi quand j’en ai besoin, à l’heure difficile » (besoin identifié). L’expression claire des besoins permet de diminuer le sentiment d’insatisfaction, de positionner la communication dans l’authenticité et de faire tomber l’agressivité. La formulation d’une demande (D) Faire une demande c’est agir, être en action (A), prendre sa vie en main en étant à l’écoute de ses besoins et de leur satisfaction. La seule expression des besoins ne permet pas à l’autre de savoir comment les satisfaire. La demande pour être bien formulée doit respecter six critères. Elle doit être : 1) précise (s’adresser à quelqu’un) ; 2) dans l’instant présent ; 3) concrète ; 4) réalisable ; 5) positive (sans négations) ; 6) ouverte (laisser le choix). Exemple : « Serais-tu d’accord pour que nous prenions un moment pour discuter de mes soucis professionnels ? » La CNV n’est pas simple à mettre en place, elle demande une véritable prise de conscience des mécanismes d’expression habituels, des croyances ou préjugés qui s’insinuent entre les faits et les réactions, l’identification des besoins fondamentaux et enfin la formulation d’une demande claire, ce qui n’est pas toujours simple. Cependant, elle permet avec beaucoup d’entraînement et de persévérance de modifier en profondeur et en qualité les relations aux autres.
Qu’est-ce que la pratique des jeux sportifs collectifs apprend vraiment aux enfants ?
Maxime, mon fils, voudrait faire du foot. Quels sont les avantages de la pratique d’un sport collectif ? Julien Elle renforce leur capacité à s’intégrer dans une équipe, selon des lois préétablies. Elle développe également leur sociabilité. Les enfants y découvrent les notions d’adversité, de collectivité, de confrontation, de maîtrise de soi et de saine agressivité. Pour intégrer ces notions, ils doivent s’adapter à la personnalité du groupe en modelant leurs comportements dans l’espace et le temps. Ce qui, au contact des autres, développe forcément la connaissance qu’ils ont d’eux-mêmes. Un apprentissage qui préfigure les règles de notre vie en société avec ses difficultés, ses plaisirs et ses contraintes. Dominique Cronnier, psychomotricienne, responsable de l’association Gymboree, centre d’activité d'éveil et de jeu parent-enfant.