L’impact des écrans sur le cerveau de l’enfant
publié dans 7 avril 2022 par Psychoenfants dans Actualités, Bébé, Bien grandir, Bien grandir, Enfant, Se construire, slider
Une étude publiée le 4 novembre 2019 dans la revue médicale américaine, le Jama pédiatrics, révèlerait, pour la première fois, un lien clair entre un temps élevé d’utilisation d’écrans et des capacités linguistiques et cognitives réduites.
L'étude portait sur une quarantaine d'enfants de 3 à 5 ans. Alors qu'ils ont passé un test visant à déterminer leurs facultés cognitives, leurs parents devaient répondre à des questions sur l'usage des écrans de leur enfant.
Un score ScreenQ
Un score, nommé ScreenQ , entre 0 et 26, a été élaboré en fonction des réponses aux questions sur la fréquence d’utilisation, le temps hebdomadaire d'usage, le contenu regardé, l’accompagnement ou pas de l’enfant pendant l'exposition. Plus le score se révélait élevé et plus l'usage des écrans par les enfants s’éloignaient des recommandations.
Une IRM du cerveau
Le cerveau d'enfants ayant un usage très différent des écrans ont été comparés. D'un côté ceux n'ayant commencé utiliser les écrans qu'à partir de 18 mois, pour un temps quotidien court et sans contenu violent et d'un autre le cerveau d'enfants ayant eu un usage précoce, avant un an, et non contrôlé des écrans. Les scanners cérébraux ont révélés une différence de degré myélinisation des neurones. Or, la myéline, ou substance grasse blanche, a un rôle clé dans la bonne circulation des influx cérébraux à travers le cerveau.
Une altération de la myéline
John Hutton, qui dirigeait cette étude à l’hôpital pour enfants de Cincinnati, explique qu’un lien clair a été enfin établit entre utilisation prolongée des écrans et une altération de l’intégrité de la structure blanche chez les enfants étudiés. Or, "son intégrité et sa bonne organisation permettent le développement des fonctions cognitives, celles du langage, de la lecture et de l’écriture".
Cette étude est d'autant plus importante qu'on connait la rapidité de développement du cerveau les cinq premières années. Très plastiques, ils se nourrissent de ce qui les entourent. Alors, à nous parents, de leur offrir le meilleur environnement possible !
En savoir plus sur les recommandations du CSA :
En route !
En route ! est un livre écrit par Anne Gutman et illustré par Matthieu Roussel paru aux éditions Gallimard jeunesse. Le livre En route contient une comptine, des images, des lignes à lire et beaucoup d'autres choses... Une route parsemée de découvertes... En 14 pages, la collection « Mes toutes premières découvertes » éveille les plus petits aux différents moyens de transport et au vocabulaire adéquat pour désigner leur avancée : voler, rouler, flotter. Cet album en gros carton comporte des images brillantes et douces au toucher. Il favorise l’échange entre parents et enfants tout en instruisant les bambins sur un mode répétitif avec une petite comptine amusante. D’autres imagiers, présentés sous la même forme qu’ « en route ! » et écrits par le même auteur, sont parus début avril : « A la ferme », « Bon appétit ! » et « Couleurs ». Texte : Anne Gutman Illustrations : Matthieu Roussel Éditeur : Gallimard Jeunesse Prix : 5,50 euros
Potage au potiron
Pour 4 personnes Temps de préparation : 20 mn Temps de cuisson : 50 mn Ingrédients : - 1 kg de potiron (env. 1kg 3 non pelé) - 2 pommes de terre - 1 oignon - 10 cl d'eau - lait - noix de muscade - coriandre fraîche - sel, poivre Préparation: 1. Eplucher l'oignon et les deux pommes de terre et les couper en petits morceaux. Les faire revenir à la cocotte dans un peu d'huile. 2. Eplucher et couper le potiron en petits dés. Les ajouter au mélange oignon-pommes de terre. Saler, poivrer, ajouter un verre d'eau et laisser mijoter 40 mn. 3. Passer au mixeur. Verser dans une casserole, diluer avec du lait pour obtenir la consistance souhaitée. Ajouter un peu de noix de muscade. 4. Réchauffer sur feu doux, au moment de servir, parsemer de coriandre fraîche ciselée. Une recette de FoodAvenue : www.foodavenue.fr FoodAvenue est un portail Internet dédiée la gastronomie et aux arts de la table. Les recettes ont toutes été réalisées et sont souvent illustrées. Vous y trouverez aussi de nombreux restaurants, des bonnes adresses, un lexique complet, des livres, des articles de fond ou encore des reportages.
Acétone
Substance formée dans le foie palliant au manque de glucose dans le corps. Symptômes Si l'haleine de l'enfant sent la pomme, s'il est fatigué, se plaint de douleurs au ventre et vomit facilement c'est qu'il a une crise d'acétone. Le plus souvent cette crise est bégnine. Traitement La présence d'acétone est facilement décelable dans les urines, par un test qui s'achète en phramacie et sans ordonnance. Si le diagnostic est confirmé un traitement prescrit par le médecin s'impose. Il faut resucrer l'enfant par des solutions salées-sucrées ou des jus de fruits par très petites quantité à prendre toutes les 10 minutes. Prévention Si un enfant éprouve temporairement des difficultés pour se nourrir, il faut lui donner de petites quantités de boissons sucrées.
Je perds mes cheveux, quelles sont les solutions ?
Il est normal de perdre jusqu’à une centaine de cheveux par jour. Au-delà, il faut en rechercher la cause, laquelle indiquera les solutions et les éventuels traitements à entreprendre. Le point sur les causes de la perte de cheveux et un petit tour d’horizon des alternatives thérapeutiques. Mais pourquoi perd-on ses cheveux ? Perdre de 50 à 100 cheveux par jour est un phénomène normal, en raison du processus de renouvellement permanent des cheveux. En revanche, il arrive que la chute des cheveux s’accentue. Si certaines raisons sont communes aux deux sexes, d’autres sont plus spécifiquement féminines ou masculines. La chute de cheveux typiquement masculine La perte de cheveux la plus classique chez les hommes est hormonale. C’est la calvitie ou alopécie androgénétique. Les hormones mâles tendent à accentuer le cycle du cheveu. Résultat, ils tombent davantage et plus rapidement, jusqu’à épuisement des follicules pileux. La perte de cheveux au féminin Chez les femmes, ce sont typiquement les événements de la vie qui peuvent entraîner une perte de cheveux. Notamment lors de la grossesse et de la ménopause, où, là aussi, des changements hormonaux surviennent. Mais des périodes de grande fatigue ou de stress sont aussi des causes fréquentes de perte de cheveux chez les femmes, sans oublier le tabac ! Les raisons mixtes La chute des cheveux peut être liée à certaines maladies et à la prise de certains médicaments. Les accidents ou traumatismes, comme les cicatrices d’acné, sont parfois responsables. Il faut aussi penser à regarder du côté de son assiette. En effet une alimentation déséquilibrée peut aussi provoquer la chute des cheveux. Les solutions disponibles contre la chute des cheveux Les compléments alimentaires Comme toutes cellules de l’organisme, nos cheveux ont besoin de nutriments. Il existe toutes sortes de compléments alimentaires sur le marché. Globalement, retenons que les cheveux ont surtout besoin d’acides aminés soufrés et de vitamines : B5, B6 et PP. En l’absence d’amélioration au bout de trois à quatre mois, inutile de poursuivre cette piste du complément alimentaire. Les médicaments Le Minoxidil® : se présentant sous la forme d’une solution à appliquer sur le cuir chevelu, le Minoxidil agit en favorisant la dilatation des vaisseaux locaux, améliorant ainsi l’apport nutritif. Le finastéride : à destination des hommes uniquement, le finastéride est un médicament qui contrecarre l’action des hormones mâles au niveau du cuir chevelu. Les greffes de cheveux Les nouvelles techniques permettent d’obtenir des résultats très naturels, et durables. Elles représentent une alternative intéressante lorsque les médicaments n’ont pas donné les résultats escomptés, c’est-à-dire que leur action a été trop longue, insuffisante et non durable. Les techniques sont nombreuses. Citons la DHI (Direct hair implantation), qui consiste à implanter un à un des cheveux ou poils prélevés dans des zones garnies (nuque, derrière les oreilles, torse…). Il faut savoir que les poils, prélevés sur le torse par exemple, se comportent une fois réimplantés dans le derme comme des cheveux normaux. Cette technique est longue à réaliser mais elle est intéressante car indolore, elle ne laisse aucune cicatrice et les cheveux réimplantés sont immédiatement opérationnels car la revascularisation est immédiate. Un autre procédé très performant repose sur des microgreffes de cheveux longs. Des bandelettes sont prélevées dans des zones bien garnies pour être greffées dans les régions dégarnies. Les cheveux longs permettent de masquer immédiatement les régions peu fournies et les petites croûtes qui se forment au pourtour des bandelettes. Par séance, on peut ainsi réimplanter jusque 3000 cheveux. Les techniques se développent plutôt rapidement dans ce domaine et on entend déjà parler de facteurs de croissance du cuir chevelu qui pourraient stimuler la pousse des cheveux spécifiquement dans les zones dégarnies. Une chose est sûre, n’attendez pas d’avoir perdu trop de cheveux pour consulter votre médecin ou un dermatologue ! Article publié par Isabelle Eustache et extrait du site de notre partenaire e-sante. Sources : Le Figaro, 7 mars 2011.
Les tests de grossesse sont-ils fiables à 100% ?
Il existe différents types de tests qui n’ont pas tous la même efficacité bien qu’ils fonctionnent sur le même principe. Urinaire, salivaire ou par prise de sang, tous détectent l’hormone gonadotrophique chorionique (HCG ou béta-HCG), sécrété environ 8 jours après la fécondation, quand l’œuf se fixe à la cavité utérine. Un test de grossesse urinaire est jugé fiable à 99%. Utilisé correctement, il est très rare qu’un test soit positif alors qu’aucune grossesse n’a démarré. En revanche, en tout début de grossesse, il peut arriver que le test soit négatif. Un test de grossesse par prise de sang est fiable à 100%. En effet, avant d’être éliminé dans les urines, l’hormone HCG est d’abord présente dans le sang. Une prise de sang peut être prescrite après visite chez un médecin traitant. Le test de grossesse salivaire est plus pratique à utiliser mais moins fiable que les autres. Son taux de fiabilité reste cependant de 98%.
Il faudra bien se décoller…
Une jeune maman entre dans mon cabinet, tenant par la main le petit Damien, 22 mois. Elle s'assied sur le canapé, Damien sur les genoux, et commence à déshabiller le petit garçon emmitouflé. Le papa est là aussi, il porte le sac. Plus âgé, silencieux, il propose discrètement une aide inutile. Ils consultent parce que Damien a des difficultés de sommeil. Pendant les quarante minutes que dure l'entretien, la maman et son fils n'arrêtent pas de se « tripoter » mutuellement, au point qu'il est difficile de discuter. Damien grimpe sur sa maman, fouille dans son sac, réclame ses bras et soulève son pull en cherchant le sein. Dès qu'il est une minute tranquille, occupé avec un trousseau de clés ou un téléphone, sa mère lui parle, lui propose de l'eau, l'embrasse ou lui passe la main dans les cheveux. Je tente d'attirer Damien avec mon tiroir à jouets, mais il est clair que le seul jouet qui vaille est le corps de sa mère. Le père, à l'autre bout du canapé, regarde tout cela d'un air attendri. Il tente de prendre son fils sur ses genoux, afin que sa femme puisse me parler tranquillement. Mais Damien proteste et regagne vite fait le giron maternel. Tout en menant l'entretien, je pense à tous ces adolescents attardés qui ne décollent plus du foyer parental, tellement ils y sont choyés et confortablement installés. Je pense aussi à ceux pour qui se séparer est toujours un arrachement. Il y a un lien, forcément. Pour pouvoir laisser les enfants devenus grands s'éloigner sereinement, encore faut-il pouvoir se décoller des plus jeunes. A 2 ans, un enfant est debout sur ses jambes. Il n'est plus comme une moule accrochée au rocher maternel. Il va vers le monde, avec la curiosité et les risques attenant, sous le regard encourageant et vigilant de ses parents. Il en est exactement de même quinze ans plus tard. J'en suis là du déroulement de mes pensées lorsque la maman me dit, alors que je l'interrogeais sur l'allaitement: « Quand je pense qu'un jour il me quittera…! », comme on le dirait d'un jeune amant. Je la rassure : elle a du temps devant elle. Mais je sais que ce sera difficile et que le chemin de séparation, qui devrait déjà avoir commencé, sera pour elle une suite d'épreuves. L'adolescence de Damien se joue en partie là, dans cette relation en miroir, dans ce corps à corps que rien ne vient ouvrir vers l'extérieur. Alors je me tourne vers le papa. À lui de jouer ! Biographie Anne Bacus est docteur en psychologie, psychothérapeute et mère de deux enfants. Anciennement chargée de cours à Paris X-Nanterre, elle est auteur de best-sellers sur l’enfance et l’éducation. Elle travaille, en cabinet privé, auprès d’adultes et d’enfants. Psychologue en crèche, elle forme aussi des travailleurs sociaux et des assistantes maternelles. Anne Bacus est entre autre, auteur de toutes les questions au psy, paru en 2001 et de l’autorité, pourquoi, comment ? paru en 2005 aux Editions Marabout.
Le rôle du père
En quoi le rôle du père est-il important ? Comment réagir en l’absence d'un père ? Quel est l'impact de son absence sur l’enfant ? Une mère peut-elle en partie pallier l'absence d'un père ? Trois questions à Pascal Nef, psychologue. Est-ce nécessairement difficile pour un enfant de ne pas avoir de père ? Oui, bien entendu, c’est difficile… mais pas insurmontable. Le père est le représentant du sexe masculin dans la constellation familiale. Idéalement, à l’adolescence, filles et garçons ont besoin de son autorité pour canaliser leurs affects et poser les limites à ce qui est interdit ou non, possible ou non. Cela dit, cette fonction de « guide » et d’« interdicteur » peut être remplie par la mère. Aussi naturellement que le père ? Non. À la différence du père, une femme devient mère par l’intermédiaire d’un processus biologique. Elle développe avec son enfant des relations de dépendance physique et affective très fortes. Or à l’adolescence, ces relations doivent évoluer car le jeune ressent des désirs de liberté. Cette prise de distance est parfois très mal vécue par les mères qui étouffent leurs jeunes en les empêchant de grandir et de s’émanciper. Quels conseils donneriez-vous aux mamans qui élèvent seules leur ado ? D’abord de se faire confiance. Ensuite de ne pas couver leur enfant excessivement. C’est-à-dire de leur lâcher la bride tout en sachant poser, de temps à autre, les interdits et les règles à respecter.
Quinoa aux légumes
Pour 6 personnes Temps de préparation : 25 mn Temps de cuisson : 0 Ingrédients : - 150 g de quinoa - 1 oignon - 2 gousses d'ail - une aubergine - une courgette - un poivron vert - un poivron rouge - un poivron jaune - paprika et cumin - sel, poivre, huile d'olive Ustensiles : - une sauteuse - une casserole Préparation : 1. Faire cuire le quinoa comme indiqué sur la boite : en général, il faut le rincer et le faire cuire dans deux fois son volume d'eau froide salée. Porter à ébullition, couvrir et laisser cuire 12 mn. 2. Peler et émincer l'oignon et les gousses d'ail 3. Laver les légumes, les détailler en petits morceaux. 4. Faire chauffer l'huile d'olive dans une sauteuse. Faire blondir l'oignon et l'ail puis ajouter les autres légumes. Ajouter du sel, du poivre et des épices (paprika, cumin). Couvrir et laisser cuire doucement. 5. Mélanger le quinoa avec la compotée de légumes. Servir tiède. Une recette de FoodAvenue : www.foodavenue.fr FoodAvenue est un portail Internet dédiée la gastronomie et aux arts de la table. Les recettes ont toutes été réalisées et sont souvent illustrées. Vous y trouverez aussi de nombreux restaurants, des bonnes adresses, un lexique complet, des livres, des articles de fond ou encore des reportages.
Maison surprise en petits-beurre
Pour 1 maison : - 6 petits-beurre - 30g de chocolat en tablette - amandes effilées - pâte d’amandes - petits fruits (quartiers de clémentine, fraises, framboises, grain de raison…) Une maison individuelle qui tient grâce à du chocolat fondu et qui cache plein de fruits à l’intérieur. L’astuce : utiliser, pour la déco, une pipette à sirop. Le plus difficile, c’est de préparer les 2 pignons de la maison, en coupant les angles comme sur la photo sans briser les biscuits. Tout le reste, avec un peu de minutie, peut être réalisé par les enfants. Casser le chocolat en morceaux dans un bol et le faire fondre au micro-ondes. Aspirer un peu de chocolat fondu avec la pipette. Retourner 2 biscuits à l’envers (ils serviront à faire le toit). Tracer une ligne de chocolat bien épaisse et droite au milieu des 2 biscuits, dans la longueur, et laisser sécher. Décorer les autres biscuits (à l’endroit, eux), qui serviront à faire les autres les murs, avec le chocolat fondu : on peut tracer des portes, des fenêtres, des volets, des fleurs qui poussent sur la façade… Toujours avec la pipette, déposer du chocolat fondu sur les deux arêtes d’un pignon, le long des dents. Coller l’une des façades au pignon, puis l’autre. Procéder de la même façon avec l’autre pignon. Faire couler du chocolat fondu sur toutes les arêtes et fixer les deux parties du toit. Décorer le toit avec les tuiles en amandes effilées : on commence par la rangée du bas, en trempant leur extrémité dans un peu de chocolat fondu, puis on les recouvre avec la rangée suivante. Faire une petite boule de pâte d’amandes. La presser entre les doigts pour façonner un cube et le déposer sur le toit en guise de cheminée. Quand la maison est bien solide parce que le chocolat a durci, on cache des petits fruits à l’intérieur…et puis on mange tout ! [caption id="attachment_1227" align="aligncenter" width="145"] Comment se transformer en superpapa aux fourneaux un week-end sur deux quand on mange des raviolis toute la semaine. Collection Grain de Sel Tana éditions Textes : les papas Photographies : Raphaële Vidaling[/caption]
L'acupuncture : les aiguilles du bien-etre
Petites aiguilles sources de mille bienfaits, posées ça et là sur un corps abandonné, livré aux flux et aux reflux restaurateurs d’énergie. Atmosphère tamisée, douce, propice à la détente. L’acupuncture, du haut de ses 4 000 ans d’existence et toute mystérieuse qu’elle soit, a fait ses preuves. Le point sur l'acupuncture... L'acupuncture envisage l’homme dans sa globalité : corps, esprit et énergie. Selon cette discipline, la maladie provient d’un déséquilibre énergétique. Le but est donc de rétablir l’équilibre pour guérir le malade mais également pour lui donner un maximum de résistance. Qu'est-ce que l’acupuncture ? Elle envisage l’homme dans sa globalité : corps, esprit et énergie. Selon cette discipline, la maladie provient d’un déséquilibre énergétique. Le but est donc de rétablir l’équilibre pour guérir le malade mais également pour lui donner un maximum de résistance. Son rôle est aussi bien curatif que préventif. Le yin et le yang Cette médecine chinoise repose sur la notion d’énergie vitale qui régit l’univers et se manifeste sous deux formes antagoniques et complémentaires : le yin (obscure, négative, froide) et le yang (lumineuse, positive, chaude). Ces courants énergétiques présents dans l’individu, le parcourent le long de méridiens dont les points d’acupuncture sont des émergences. Pour découvrir les zones de déséquilibre entre ces deux forces, le médecin examine le malade, le palpe mais également l’écoute et l’interroge. Le cas échéant, il essaie d’établir le lien entre les maux physique et psychique pour traiter le patient dans sa globalité. Les points guérisseurs En analysant les endroits qui possèdent de l’énergie en excès et ceux où elle circule mal, le médecin détermine les zones du corps qui ont besoin d’être traitées et les points sur lesquels il va agir de manière à restaurer l’équilibre yin-yang. Il y a 14 points principaux dont dépendent les organes majeurs et plusieurs centaines de points secondaires, certains plutôt « yin » et d’autres plutôt « yang ». L’acupuncteur va placer les aiguilles sur quelques points afin de restaurer le bon équilibre énergétique. C’est l’action des aiguilles en ces points pendant quelques minutes qui permet de soigner. L’insertion comme l’extraction est indolore et s’effectue dans une ambiance confortable et calme.