La césarienne : l’accouchement par césarienne
La césarienne est pratiquée lorsque l’accouchement par voie basse présente un danger pour l’enfant ou la mère. Prévue ou provoquée, la césarienne concerne aujourd’hui plus de 19 % des accouchements en France. Questions réponses pour y voir plus clair sur la césarienne.
Banale ou banalisée, la césarienne ?
Pour l’Organisation Mondiale de la Santé, sur 100 accouchements dans le monde, il devrait y avoir 5 césariennes minimum et 15 maximum. En France, le nombre de césariennes est passé de 15,6 % en 1995 à 19,6 % en 2003. Certains établissements la pratiquent plus que d’autres - surtout les hôpitaux de niveau 3, c’est-à-dire accueillant les grossesses à risque : sécurité préventive, la césarienne est alors, en général, programmée et indispensable.
Après la césarienne : De la naissance rêvée à la réalité
Pourtant, certaines femmes se demandent parfois si leur césarienne était inévitable. Le malaise existe, certes, car, en tant que maman, ce n’est pas toujours facile de passer de la naissance rêvée à la réalité. Mais Béatrice, par exemple, maman du petit Paul, nous raconte qu’elle a « été soulagée d’avoir une césarienne, car il était temps pour le bébé, qui souffrait. Vingt heures après la perte partielle des eaux, mon col n’était ouvert que de 1 cm. J’étais en train de gonfler des jambes et du visage.La décision a été prise d’une péridurale rachi. Paul est né avec les ongles noirs : il commençait à manquer d’oxygène. »