La césarienne : l’impact psychologique d’une césarienne
Après un accouchement par césarienne, certaines femmes se sentent coupables de ne pas avoir donné la vie « normalement », comme « une vraie femme » . Elles perçoivent la césarienne comme un échec, une déception. Quel est l'impact psychologique d'une césarienne ?
La relation avec bébé peut être moins évidente après une césarienne
Cela peut prendre un peu plus de temps pour la maman de réaliser que son enfant n’est plus dans son ventre, mais est ce petit être en face d’elle. Et c’est normal ! Car malgré tout, l’enfant est venu au monde un peu différemment : le corps et la tête s’étaient préparés autrement, c’est tout.
La culpabilité de la césarienne
N’est-ce pas un désarroi plus profond, un manque de confiance en soi qui refait surface à ce moment-là ? Il n’y a pas d’accouchement « normal », comme il n’y a pas d’enfant parfait : aucune naissance n’est la même et il faut accepter ses particularités, parer à ses complications. Y penser aide certainement à mieux anticiper la césarienne.
Et si une maman n’arrive pas à dépasser ce qu’elle ressent comme un échec, si elle garde un mauvais souvenir de sa césarienne, si elle déprime, surtout il faut en parler ! Avec son médecin, mais aussi partager son expérience avec d’autres femmes qui ont peut-être vécu une expérience proche. Et aborder son prochain accouchement dans la sérénité !