Les facteurs de stress de l’enfant
Pourquoi certains enfants sont-ils stressés par des situations a priori anodines ? La gestion et les réactions au stress sont très différentes d’un enfant à l’autre et dépendent bien souvent de multiples facteurs. Analyse des divers contextes stressantes pour un enfant.
L’environnement affectif pour lutter contre le stress
Si certains enfants sont d’un naturel plus tendus que d’autres, leur environnement affectif est essentiel à leur bien-être intérieur. Effectivement, les liens affectifs vont permettre au petit, dans le meilleur des cas, de grandir dans un environnement serein dont il va tirer sécurité et épanouissement. Valorisé, écouté, câliné, il pourra affronter les apprentissages calmement et sûr de ses capacités.
Le stress face à la nouveauté
Autrement dit, les premières acquisitions de l’enfant se font avec les parents : la parole, la marche, le vélo, la lecture… Au début, chaque découverte est considérée comme potentiellement stressante. Mais l’expérience, la pratique puis la maîtrise finiront par les rendre inoffensives. La manière dont les parents accompagnent les découvertes et l’apprentissage influence donc la réaction de l’enfant.
La pression quotidienne
« Fais pas ci, fais pas ça », « fais ceci, fais cela ». Ces petites phrases impératives que l’enfant entend à longueur de journées le pressent, le contraignent, le jugent.
À ceci s’ajoute parfois un rythme de vie assez frénétique. Dès le réveil ils entendent « Allez vite, dépêche toi ! », puis s’enchaînent les cours, les activités extrascolaires, les devoirs… Pas de répit pour nos petits !
La pression scolaire
Souvent les enseignants poussent aux résultats, félicitent les meilleurs et dévalorisent les autres, demandent de l’attention et de la concentration pendant plusieurs heures successives. Dès le CP, les notes sont importantes et l’enfant se sent dévalorisé par de mauvais résultats. Pendant le secondaire, le phénomène s’amplifie. L’enjeu est plus important, la pression plus grande, le Bac se profile et les examens blancs s’enchaînent avec le sentiment, pour certains, de jouer leur vie.
Le soutien des parents face au stress
Les parents peuvent être également très anxieux de la réussite de leur enfant et il n’est pas rare qu’ils prennent un manque de réussite en classe comme un échec personnel. Il arrive que des enfants, bien que compétents, ne le soient pas assez aux yeux de leurs parents. Un enfant qui ne se trouve pas à la hauteur du souhait parental se sent coupable, incapable et tendu. Le jugement parental est pour un enfant bien plus dur que n’importe laquelle des réflexions que pourrait vous faire votre patron. Les parents doivent soutenir leurs enfants, par les presser.
À lire
Ces enfants malades du stress, Gisèle Georges, A. Carrière, 14,25 €.