Contraception : le patch contraceptif
Le patch contraceptif fonctionne comme la pilule sans la contrainte des prises quotidiennes. Combien de temps dure le patch contraceptif ? Quelles sont ses particularités ? Le point sur le patch contraceptif.
Le principe du patch contraceptif
Le patch est un timbre autocollant qui fait pénétrer à travers la peau des hormones œstrogènes et progestatives. Comme avec une pilule, l’ovulation est bloquée. On le colle directement à la peau, sur le ventre ou les épaules par exemple, jamais près d’un sein. Il faut le renouveler toutes les semaines, trois semaines de suite pour avoir ses règles pendant la quatrième semaine.
Les avantages du patch contraceptif
Il est plus facile de penser à coller un patch toutes les semaines plutôt que de prendre un comprimé tous les jours. De plus, cette méthode est compatible avec des problèmes de digestions types gastro-entérite ce qui n’est évidemment pas le cas de la pilule. C’est également une contraception discrète que peuvent apprécier beaucoup de femmes.
Les inconvénients du patch contraceptif
Si bien utilisé, il est très efficace, il est important de veiller à ce qu’il ne se soit pas décollé. Comme toute contraception hormonale, il comporte des effets secondaires : douleurs à la poitrine, poussées d’acné, et dérèglement du cycle menstruel. Il faut aussi veiller à ne pas coller deux fois de suite son patch au même endroit, ce qui pourrait provoquer une irritation. Bien qu’assez discret, il peut être inesthétique en sous-vêtements ou bikini. Autre petit inconvénient pratique, le prix. Les patchs sont vendus par boîtes de trois en pharmacie entre 10 et 15 €, non remboursés.
Fiabilité du patch contraceptif
Le taux d’efficacité est le même que celui de la pilule : 99 %, sans oubli. En définitive, on peut considérer qu’il est plus efficace, dans le sens où il est plus difficile à oublier ! De plus, il est vraiment rare qu’il se décolle de la peau accidentellement.
Contre-indications du patch
En temps que traitement hormonal, ce sont les mêmes que pour la pilule. Le médecin devra donc prendre en considération les risques de maladies vasculaires ou de diabète. Cette contraception sera aussi déconseillée aux femmes souffrant d’hypertension, d’obésité, ayant eu un cancer du sein ou de l’utérus. Elle n’est pas compatible avec la cigarette ni avec l’allaitement.