Un plan gouvernemental pour en finir avec les violences sur les enfants
Mieux répondre aux demandes. Le numéro gratuit, 119, verra en 2020 ses moyens renforcés afin de pouvoir répondre immédiatement aux nombreux appels. Si les réponses aux enfants sont immédiates, les appels provenant d'adultes sont pour le moment souvent mis en attente.
Recueillir la parole de l'enfant de manière adaptée. Chaque département devra accueillir une "unité d'accueil médico-légale" des victimes mineures d'ici 2022, il n'en existe actuellement que 58. Elles permettent une prise en charge dans un lieu unique ou se succèdent les intervenants, ce qui favorise des auditions filmées et évite à l'enfant de répéter et de revivre les faits.
Former au recueil de la parole de l'enfant. Des formations pluridisciplinaires sont prévues, elles ont pour mission de former les magistrats, les policiers et tous les intervenants pour que l'enfant soit accueilli et entendu au mieux.
Eviter de mettre les enfants au contact des agresseurs. La consultation du fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes (FIJAISV) sera renforcée pour les personnes travaillant auprès d'enfants.
Prévenir le passage à l'acte pédophile. Un numéro d'aide 0 806 23 10 63 pour les personnes attirées sexuellement par les enfants, sera expérimenté dans 5 régions inspiré d'une initiative allemande lancée en 2005, qui a traité depuis plus de 10.000 appels.
Informer sur les droits de l’enfant dans les écoles. Des associations œuvrant à la sensibilisation aux violences et au harcèlement scolaire seront labellisées par le gouvernement pour intervenir dans le cadre d'activités périscolaires sur demande de la municipalité.