Éviter les projections parentales
Beaucoup de parents ont tendance à projeter leurs propres désirs sur leurs enfants. Il est cependant capital d’apprendre à respecter la vie et le choix de nos enfants sans projeter sur eux nos espoirs pour leur permettre de grandir plus librement sans avoir à subir les effets des projections parentales.
Nos enfants ne sont pas notre propriété privée… Et ça, nous avons parfois tendance à l’oublier. Car en général, des rêves et des projets pour eux, nous en avons plein la tête. À l’instant même où l’on choisit le prénom de notre enfant, nous sommes déjà dans la projection : on va l’appeler Sébastien en souvenir d’un oncle ou d’un grand-parent. Et avant même le choix du prénom, on réfléchit également au sexe : on préférerait que ce soit un garçon, alors on use et abuse de trucs de grands-mères pour mettre toutes les chances de son côté…
Les débordements des projections
Rien de bien méchant si cela reste toutefois de l’ordre de l’anecdote. Mais il arrive parfois que cela se transforme en poids pour l’enfant. Un poids qu’il portera durant sa vie entière et qu’il finira parfois par soigner chez le psy. D’où l’importance d’être vigilant.
La pression de la projection parentale
Nous avons tous tendance à considérer nos enfants comme le prolongement de nous-mêmes. Si bien que dès leur naissance, certains petits sont pourvus d’une mission unique : réussir là ou l’un des deux parents a échoué. Objectif : « offrir le maximum » à son enfant pour qu’il jouisse d’une vie heureuse et équilibrée. Mais en projetant ainsi sur lui ses propres fantasmes, ses propres désirs, les parents le mettent d’emblée sous pression et le réduisent à un instrument de valorisation sociale…
La liberté loin des projections
Autre cas de figure inhibiteur : l’enfant doit réussir là où leurs parents… ont réussi. Un comble ! En fait, ici, le mécanisme est le même. En règle générale, ces parents très exigeants souffrent d’une estime d’eux-mêmes insuffisante. Conséquence : ils vont combler leur manque en misant gros sur leur bambin.
Oui mais voilà. Le rôle d’un enfant n’est pas de réparer l’estime et les désirs défectueux de ses parents. Son rôle est de grandir sainement et librement…
À lire
J’élève mon enfant, Laurence Pernoud, Horay, 20,90 €
Éveiller, épanouir, encourager son enfant, Tim Seldin, Nathan, 16,50 €
Élever mon enfant aujourd’hui, Edwige Antier, Robert Laffont, 26 €